Liturgie et MESSE du 16 Février "Viens "

Écoute-nous, Seigneur, toi dont l’amour n’est que bonté. La conversion du cœur est la dimension fondamentale du Carême ; la confiance en la tendresse de Dieu nous conforte pour la consentir. Pendant ce temps de grâce, il attend de nous un changement « radical » : qui descende jusqu’à la racine de nos comportements ; une transformation qui renouvelle le sens que nous donnons à toute notre existence. Elle consiste toujours en la découverte de sa miséricorde, de son amour patient et doux, comme le suggère Jésus dans les premiers mots de sa prédication : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle, c’est-à-dire que Dieu vous aime. Aussi lui dis-je dans ma prière : « Je suis décidé à ne pas laisser passer ce temps du Carême sans laisser de traces, comme l’eau passe sur les pierres. Je me laisserai imprégner, transformer ; je me convertirai, je me tournerai de nouveau vers le Seigneur en l’aimant comme il désire être aimé »......ME VOICI....

Les pharisiens étaient les maîtres de l’observance des lois. Il ne
fallait pas se mêler aux pécheurs pour ne pas se souiller.
Ne pas prêterà confusion et bien marquer la différence.
Jésus, lui, se soucie peu
des apparences. Il est bien plus intéressé à sa mission :

« appeler (…) les pécheurs au repentir ».
« Appeler… ».

Jésus est sorti de Nazareth et il est allé chercher,
interpeller, sortir de leur misère les pécheurs. La démarche
active du berger qui sort du bercail pour aller retrouver la brebis
perdue, l’arracher aux griffes du loup. Quel défi pour nous tous
chrétiens. Nous tirons bien sûr toute notre force de la grâce et de la
prière, plus particulièrement devant le Saint-Sacrement. Mais après
avoir passé du temps dans l’église, il nous faut sortir de la sacristie
pour… appeler, aller chercher, interpeller, sortir les pécheurs de leur
misère.

« … les pécheurs… ».

Cela implique que l’on croit en
l’existence du péché. Que l’on croit que celui qui a reçu la grâce de
Dieu a quelque chose à offrir à celui qui ne le connaît pas, qui n’a
jamais entendu parler de Jésus, auquel l’évangile n’a pas été annoncé.
Cela implique de se reconnaître aussi soi-même pécheur. J’ai
continuellement besoin, moi aussi, d’être « appelé » par Jésus.

« … au repentir.»
Bien sûr, il est bon de choisir pendant
le Carême un sacrifice particulier comme de se priver de quelque chose
qui nous plaît. Mais c’est surtout un temps de conversion. De nous
rapprocher résolument du plan d’amour de Dieu pour notre vie. Et moi, où
le Seigneur m’appelle-t-il à me convertir ? En ce début de Carême
choisissons un domaine particulier de notre vie à changer, à réformer.
Par exemple, nous pouvons décider de faire un effort particulier de
patience, de charité, reprendre une vie de prière sérieuse…



Je t’offre toute cette journée, Seigneur. Merci de m’avoir appelé à te
suivre, à être ton disciple, comme un jour tu as regardé Matthieu et lui
as dit « Suis-moi ! »
regnumchristi.fr