« petite » amie de Jésus : sainte Thérèse

Voici une « petite » amie de Jésus : sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.

Conduite par l'Esprit Filial de Jésus, elle nous a laissé sa petite voie de l'enfance spirituelle qui lui a valu le titre de Docteur de l'Église. Elle s'est faite l'amie de toutes au Carmel, et depuis sa mort, elle continue de faire du bien sur la terre. N'avons-nous pas, chacun, notre petite histoire d'amitié avec elle ? Je vous partage la mienne.

« Thérèse, ta confiance en l'Amour Miséricordieux, ta certitude d'être aimée de Dieu, ton humilité et ta vraie charité communautaire et mondiale font de toi une amie de mon cœur.
L'Esprit t'a saisie et tu es restée petite entre Ses mains; tu désirais la sainteté, mais te voyant si faible, tu as dit simplement à Jésus : "Soyez vous-même ma sainteté."
Tu voyais tes mains vides, mais tu savais que les mérites infinis de ton Époux Jésus étaient tout à toi. C'est ce qu'on appelle le pouvoir des mains vides, qui peut tout espérer de Dieu Notre Père.
Alors, toi qui voulais tout de Dieu, jusqu'à être l'Amour au cœur de l'Église, ta Mère, tu as voulu passer ton ciel à faire du bien sur la terre.

Dans ton Carmel, tu aimais dans les petites choses, et tu aimais avec charité chaque sœur, allant jusqu'à être le boute-en-train de la communauté, et à faire des poésies pour la joie de l'une et de l'autre. Mais là ne s'arrêtait pas ta charité; les missionnaires étaient tes amis, les prisonniers faisaient l'objet de ton intercession, tu te faisais toute à tous.

Je t'aime, Thérèse, en tes rêves divins, et en la connaissance réaliste de ta faiblesse soumise à sa Miséricorde infinie. Par-dessus tout, je t'aime d'avoir tant aimé Celui que mon cœur aime.
Tu t'es livrée à l'Amour des Trois, et Marie, Notre-Dame du Sourire, portait tes offrandes à Dieu. J'aime le chemin que tu as emprunté dans ton élan à Le suivre. »