Liturgie du 15 janvier

MARDI 14 JANVIER 2013

Le Christ n’a pas honte de nous appeler ses frères

Textes à lire : He 2,5-12 ; Ps 8 ; Mc 1,21-28

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Nous
avons entendu Jean Baptiste rendre témoignage à la Vérité, à l'Agneau
de Dieu qui enlève le péché du monde et dont il est pas lui-même capable
de défaire la courroie de ses sandales. Jean-Baptiste était un homme
qui avait la crainte de Dieu et qui tâchait de vivre selon ses
commandements. Il adorait Dieu en esprit et en vérité. Maintenant qu'un
démon, un insoumis qui,de nature se rebelle contre Dieu en rejetant sa
volonté veuille à son tour crier la Sainteté de Dieu à travers son Fils
Jésus, cela n'est rien d'autre que de l'hypocrisie. Dieu n'a pas besoin
que Satan certifie qui il est. Voilà pourquoi Jésus ordonne vivement à
ce imposteur de libérer les lieux; de quitter cet homme qui a du prix à
ses yeux. Certes, le diable connaît très bien Dieu, il a certes reconnu
Jésus mais ce qu'il
feint d'oublier est que Jésus Le Fils de Dieu est venu sur la terre
pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Jésus est venu pour libérer
l'homme du démon, il a fait même du cœur de l'homme le "Temple" de son
Esprit Saint.


Oh Seigneur, le psalmiste à eu raison de
s'écrier: "qu'est-ce-que l'homme pour que Tu prennes soins de lui ?" Que
la Sainteté de ton Nom soit sanctifier dans nos vies!
Le
règne de Jésus débute donc avec la disparition du monde des ténèbres
voilà en réalité ce qui faisait agiter l'esprit mauvais.; il ne peut pas
tenir devant Jésus La Lumière qui chasse les ténèbres, Le Bon, Le Saint
qui boute le Mal hors de la vie des hommes: "Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné son Fils Unique..." Jésus se met en guère contre Satan et
ses suppôts. Il y a là comme un besoin pressant de Salut; pour cela, il
incombe à nous les hommes aussi d'avoir foi en Dieu et d’œuvrer à
rejoindre
Le Christ à travers nos frères en détresses qui ont besoin de notre
aide. Ainsi, nous contribuerons à bâtir un monde où amour et vérité se
rencontrent, où justice et paix s'embrassent, un monde où le diable
vaincu sera englouti à jamais dans les ténèbres. Que L' Esprit-Saint qui
habite en chacun de nous, nous donne de toujours bien agir en cette
année de la foi pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.

Oh Marie notre Mère, toi qui écrase la tête du serpent, recouvre nous de ton Manteau Protecteur!

Autorité! Amen! Autorité, Elle m'a été donnée.
Autorité! Amen! Autorité, Elle m'a été donnée.
C'est Jésus qui règne, tu n'as pas d'autorité.
Il règne. Il règne, tu n'as pas d'autorité.
C'est Jésus qui règne,
tu n'as pas d'autorité.
Il règne. Il règne, tu n'as pas d'autorité
Autorité! Amen! Autorité, Elle m'a été donnée.
Autorité! Amen! Autorité, Elle m'a été donnée.

1ère lecture : Jésus est à la fois supérieur à tout l'univers et frère de tous les hommes (He 2, 5-12)


À qui Dieu a-t-il soumis le monde à venir ? Ce n'est pas à des anges, puisque l'auteur d'un psaume déclare ceci : O Dieu, qu'est-ce que l'homme, pour que tu penses à lui, le fils de l'homme, pour t'occuper de lui ? Tu l'as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l'as couronné de gloire et d'honneur ; tu as mis sous ses pieds toutes choses.
Quand Dieu lui a tout soumis, il n'a rien exclu de cette soumission. Cependant en fait nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis. Mais Jésus avait été abaissé un peu au-dessous des anges, et maintenant nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l'expérience de la mort, c'est, par grâce de Dieu, pour le salut de tous.
En effet, puisque le créateur et maître de tout voulait avoir une multitude de fils à conduire jusqu'à la gloire, il était normal qu'il mène à sa perfection, par la souffrance, celui qui est à l'origine du salut de tous. Car Jésus qui sanctifie, et les hommes qui sont sanctifiés, sont de la même race ; et, pour cette raison, il n'a pas honte de les appeler ses frères, quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te louerai en pleine assemblée.

Psaume : 8, 4-5, 6-7, 8-9


R/ Gloire à toi, Seigneur, qui soumets toute chose à ton Fils.


À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :

les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.