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Petite perle des Cieux Bakhita !

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Petite perle des Cieux Bakhita ! Empty Petite perle des Cieux Bakhita !

Message  geor-gette Ven 8 Fév - 20:21


Petite perle des Cieux Bakhita ! Vendredi-8

Petite perle
des cieux,
Tu es la gloire de ton Dieu.
Tu as le prix à ses yeux
De son Fils, le Bienheureux.

Son enfance - L'esclavage

Issue d'une famille composée de quatre sœurs et de trois frères, elle voit sa sœur Kishmet enlevée sous ses yeux par des trafiquants d'esclaves en 1874. À son tour, alors qu'elle avait près de neuf ans, elle est la victime de négriers qui la vendent et la revendent plusieurs fois, sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum, en lui infligeant de mauvais traitements. Le traumatisme est si grand qu'elle en oubliera son premier nom. C'est ainsi qu'on lui donne le nom de Bakhita, qui signifie la chanceuse.

Elle appartenait à un général turc qui lui avait fait subir de cruelles scarifications (tatouages) quand ce dernier décida de vendre toutes ses esclaves. Bakhita est alors acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani, en 1883. Sa vie change alors radicalement : « Le nouveau maître était assez bon et il se prit d'affection pour moi. Je n'eus plus de réprimandes, de coups, de châtiments, de sorte que, devant tout cela, j'hésitais encore à croire à tant de paix et de tranquillité. »

Arrivée en Italie


En 1885, le consul Legnani doit quitter le Soudan à cause de la révolution mahdiste et Bakhita lui demande de l'emmener. Il accepte et ils s'embarquent avec une famille amie, les Michieli. Arrivés à Gênes, Mme Maria Turina Michieli demande à garder Bakhita à son service. Elle arrive ainsi à Ziagino, dans la province de Venise.

Mme Michieli ayant eu une petite fille, Mimmina, elle en confie la garde à Bakhita qui s'en occupe avec beaucoup de tendresse. C'est ensemble qu'elles retournent au Soudan, avant de revenir à nouveau en Italie. Là, Mme Michieli confie pour une brève période sa petite fille et Bakhita à l'institut des Catéchistes de Venise, tenu par les religieuses canossiennes. Et là, quand Mme Michieli veut la reprendre pour la ramener chez elle, elle demande à rester chez les religieuses, malgré sa tristesse de quitter Mimmina, ce qui fut accepté avec difficulté. Mme Michieli refusant de se séparer de Bakhita, elle tenta de faire intervenir diverses personnalités pour la sortir de l'Institut. L'affaire alla jusqu'à un procès. Néanmoins, le 29 novembre 1889, le procureur déclara que Bakhita était libre de choisir là où elle voulait rester puisque l'esclavage n'existait pas en Italie.

« Les Sœurs firent mon instruction avec beaucoup de patience, dit-elle, et me firent connaître ce Dieu que tout enfant je sentais dans mon cœur sans savoir qui il était. Voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais en moi-même : qui donc est le maître de ces belles choses ? Et j'éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre mes hommages. »

Le 9 janvier 1890, elle est baptisée par le cardinal de Venise, Monseigneur Agostini, et reçoit la Confirmation. Elle aimait à baiser les fonts baptismaux en disant : « Ici, je suis devenue fille de Dieu. »

Sa vie religieuse

Trois ans après, elle demanda de devenir religieuse, à 24 ans. La Sœur Supérieure, Anna Previtali, lui dit : « Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur. » Le 7 décembre 1893, Bakhita rejoignit le noviciat des Sœurs de la Charité à l'institut de catéchuménat de Venise.

C'est le 8 décembre 1896, à Vérone, qu'elle prononce ses premiers vœux. En 1902, elle est transférée à Schio, province de Vicenza où, pendant plus de cinquante ans, elle s'occupe de la cuisine, de la lingerie, de la conciergerie. En 1927, elle prononce ses vœux perpétuels. Aimée de tous, on lui donne le surnom de Petite Mère Noire (Madre Moretta). Elle disait : « Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Voyez comme est grande la grâce de connaître Dieu. »

En 1910, elle écrivit son histoire à la demande de sa Supérieure, sœur Margherita Bonotto.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Schio est menacée de bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle répond : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? »

Après une longue et douloureuse maladie, et une pénible agonie où elle revivait les jours de son esclavage en murmurant : « Lâchez mes chaînes, elles me font mal », elle s'éteint le 8 février 1947 en invoquant : « Notre Dame ! Notre Dame ! »

Immédiatement, les gens accourent sur sa tombe, et beaucoup de grâces y sont obtenues.

Actuellement, une fresque de l'abside de la cathédrale d'El-Obeïd au Soudan représente une Vierge à l'enfant : Marie montre son Fils à l'Afrique. À ses côtés, à genoux, se trouvent sainte Joséphine Bakhita et le bienheureux Daniel Comboni.

Béatification - Canonisation

Béatifiée le 17 mai 1992, elle a été canonisée par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.

Le Pape dira à cette occasion : « Cette sainte fille d'Afrique montre qu'elle est véritablement une enfant de Dieu : l'amour et le pardon de Dieu sont des réalités tangibles qui transforment sa vie de façon extraordinaire. »

Elle était spécialement prisée par le pape Benoît XVI, qui la mentionna dans son encyclique Spe Salvi.

Citations

À propos de son « achat » par le Consul Legnani : « Je n'étais pas encore libre mais les choses commençaient à changer : finis les fouets, les punitions, les insultes, bref, les dix ans de traitement inhumain. »
À propos des négriers : « Je n'ai jamais détesté personne. Qui sait, peut-être qu'ils ne se rendaient pas compte du mal qu'ils faisaient ? »
Quand on lui demandait ce qu'elle pensait de ses bourreaux :
« Si je rencontrais ces négriers qui m'ont enlevée et ceux-là qui m'ont torturée, je m'agenouillerais pour leur baiser les mains, car si cela ne fût pas arrivé je ne serais pas maintenant chrétienne et religieuse. »
« Les pauvres, peut-être, ne savaient-ils pas qu'ils me faisaient si mal : eux ils étaient les maîtres, et moi j'étais leur esclave. De même que nous sommes habitués à faire le bien, ainsi les négriers faisaient cela, par habitude, non par méchanceté. »
Sur sa foi : « La Sainte Vierge m'a protégée, même quand je ne la connaissais pas. Même au fond du découragement et de la tristesse, quand j'étais esclave, je n'ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait. Je n'en suis pas morte, parce que le Bon Dieu m'avait destinée à des "choses meilleures". Et je connus finalement ce Dieu que je sentais dans mon cœur depuis que j'étais petite, sans savoir qui c'était. »
Pendant sa maladie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois. Au ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces. »
Au moment de sa mort : « Lorsqu'une personne aime beaucoup une autre, elle désire ardemment l'approcher, donc pourquoi craindre tellement la mort ? La mort nous emmène à Dieu. »


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